Bio-diversity

Avec les difficult s que rencontre les communaut s la base dans leur gigantesque combat de d veloppement celles-ci ont d velopp e la chasse au miel partout dans les for ts class es et galeries foresti res dans l intention d obtenir des revenus compl mentaires pour se nourrir, se soigner ou s habiller. Malheureusement, cette apiculture traditionnelle est pr datrice de ressources naturelles car les gros arbres qui servent de g tes aux abeilles sont au passage coup s et br l s. La quantit de miel obtenue l occasion est insignifiante et sa qualit est m diocre. Cette chasse au miel sens e leur permettre d obtenir des ressources additionnelles manque donc d efficacit vu les dommages caus s l environnement. Il serait alors souhaitable de mettre en place une apiculture moderne pour permettre aux populations riveraines des for ts de diversifier leurs revenus tout en harmonisant leurs rapports avec leur environnement. Dans la recherche de solution ce probl me environnemental, aucune strat gie ne sera de trop. C est cet effet que GARANI-ONG pense que le renforcement de capacit s des apiculteurs de la commune, int gr e la gestion des galeries foresti res pourra tre une option qui permettra aux paysans et l administration locale de g n rer des revenus tout en conservant et en enrichissant les ressources floristiques et m me fauniques. Les acteurs du pr sent projet sont ceux de l ONG et les b n ficiaires directes. Ses objectifs sont entre autres de (i) mettre en valeur les ressources naturelles (nectar, pollen, miellat et r sine), afin de diminuer la pression qu exerce la population sur les esp ces prot g es des for ts; (ii) renforcer les capacit s des groupements d apiculteurs promus en vue de favoriser la pratique durable et organis e de l apiculture dans les villages cibl s; (iii) accro tre les revenus des populations et ceux de l administration locale par la pratique de l apiculture moderne. Ainsi, au bout de seize (16) mois d activit s, les r sultats suivants seront atteints relatifs aux objectifs sp cifiques. Ils sont : (i) les ressources naturelles de la zone d intervention sont valoris es par leur pr servation.; (ii) l association des Apiculteurs de la Commune de Sinend Tii monru sua kpaa est efficacement g r e telle une entreprise; (iii) les revenus des populations de la zone se sont accrus.Les activit s identifi es seront r alis es en deux phases. La premi re phase consistera au renforcement des capacit s des b n ficiaires. C est une formation th orique qui va se d rouler en quatre (04) sessions de 15 apprenants par session, pour faciliter l assimilation des cours. Cette s rie de formations th oriques et pratiques auront lieu dans une salle identifier dans chacun des villages et va durer cinq (05) jours par session. Au cours de cette Formation, il y aura : (i) la prise de contact avec les apprenants et tablissement d un principe de travail; (ii) l apprentissage proprement dit (voir contenu des modules en annexe) et (iii) l laboration d un cahier de suivi. La deuxi me phase concerne aussi la formation, celle-ci est une formation continue des activit s sur le terrain ou suivi-appui-conseils qui va durer quinze (15) mois. Au cours de cet accompagnement l application des connaissances acquises, les activit s apicoles suivantes seront r alis es : (i) implanter des p pini res; enrichir les sites apicoles dans villages; r aliser des pare-feux autour des sites; construire des foyers am lior s dans les m nages de la zone du projet; constituer les comit s feux de brousse; identifier les sites apicoles ou ruchers; construire et installer les ruches kenyanes et ruchettes sur les 20 sites identifi s; conduire les ruchers (inspection, transvasement, jumelage, renforcement, nourrissement, r colte de miel et de la propolis etc.); (ii) mettre en place les quipements de production dans chaque groupement membre de l Association Tii monru sua kpaa ; appui, accompagnement de l application des connaissances acquises en gestion associative et financi re; (iii) commercialiser les produits de la ruche; mettre en place le cr dit du FAED. Il faut noter que les sites apicoles seront enrichis avec le Kaya senegalensis qui est une essence autochtone. En effets, les abeilles butinent les fleurs de cette plante. La 2 me esp ce utiliser pour l enrichissement et la d limitation des sites est le Gm lina une essence r put e par sa croissance rapide.

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